Mise à mal du partenariat social par la direction des tpg

Les attaques anti-syndicales de la direction continuent

 

Après avoir averti les délégué-e-s des sections SEV et transfair pour l’organisation et leur participation à la 2e journée de grève d’octobre 2022,
après avoir déposé des plaintes pénales, notamment contre le syndicat
Unia, la direction de l’entreprise s’en prend aujourd’hui au fondement du
partenariat social au sein des tpg : les minutes syndicales.

Le 19 janvier 2023, la directrice des ressources humaines annonçait de manière unilatérale un changement de pratique dans l’utilisation des minutes syndicales. Désormais, lors
des séances d’échanges convoquées par la direction, ainsi que lors des commissions statutaires, les délégué-e-s du personnel seront présent-e-s sur temps syndical, plutôt que
libéré-e-s par l’entreprise. Non seulement cette décision est contraire à la législation en
vigueur, mais elle met à mal la représentativité du personnel, et met en danger la pluralité
des partenaires sociaux. C’est pourquoi nous nous opposons formellement à ce changement de fonctionnement.
Même si cette décision ne met pas en en danger l’activité syndicale de la section SEV,
forte de près de mille membres, dans sa défense des intérêts du personnel, cela pourrait
être le cas pour de plus petites structures. L’emploi des minutes syndicales doit être
transparent, et nous garderons un œil attentif sur leur utilisation, notamment afin d’éviter
que des abus ne se produisent comme cela a pu être le cas dans le passé.
Dans un courrier adressé le 14 février 2023, nous avons enjoint la direction des ressources
humaines à renoncer formellement à ce changement de pratique qui représente une attaque supplémentaire à l’exercice des droits syndicaux.

20 février 2023