Malade ou fraudeur?

Notre statut est clair, une personne en arrêt doit tout mettre en œuvre pour mener à bien sa guérison.
Aujourd’hui nous pensons que les mesures de retour forcé au travail présentées par la direction sont une menace au bon rétablissement de nos collègues. Plusieurs documents en notre possession nous inquiètent sérieusement.
Si nous pensons qu’une aide à une reprise progressive du travail pour nos collègues en arrêt longue durée est souhaitable, il faut qu’elle le soit sur demande de l’employé et en adéquation avec l’avis de son médecin.
Notre direction semble considérer que les malades sont des fraudeurs. Elle leur fait signer des documents pour un stage “d’occupation” tout en annonçant clairement qu’un refus d’entrer en matière sur ce retour forcé au travail peut être considéré comme une gêne au bon fonctionnement de « l’entreprise » ainsi qu’aux rapports de travail.
Un autre document à signer délie sans réserve les médecins et autres institutions du secret professionnel et du devoir de discrétion légal et médical.
De plus ces stages ne sont pas forcément proposés dans un but de formation en vue d’une réinsertion dans un autre métier aux TPG.
Durant ces stages, le décompte des jours maladie continue et les jours de vacances sont décomptés, cela en totale contradiction avec le statut du personnel. Il semblerait cependant que notre direction accepte maintenant de se mettre en conformité en accordant le droit aux vacances dut lors de ces stages avec un effet rétroactif.
Qu’en est-il d’ailleurs du statut d’employé de nos collègues pratiquant ces stages ?
Nous dénonçons donc ces méthodes agressives et anxiogènes.
Le SEV met tout en œuvre pour :
-Que nos droits soient respectés.
-Que le statut soit respecté.
TPG, la bienveillance ???

Comité sevtpg